un Eric Robert à 11/10 sur l'échelle de Missy.
Ahah j'approuve !
Et je dirais que Michelle Gomez est souvent à 12/10 sur sa propre échelle <3
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Diffusion originale : 27 mai 1996
Diffusion française :
-
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :
Avis favorable | Déposé le 26 mars 2020 à 12:36 |
C'est vraiment très long. 1h30 de durée pour un contenu d'à peine 40 minutes. Gatiss would be proud. C'est vraiment un show à l'américaine avec une ouverture très procédurale médicale. Globalement, les 30 premières minutes sont solides, mais si ça pompe un maximum sur Terminator. La scène de reveil avec les miroirs est quand même excellente. Les acteurs (sauf un) sont très bon, surtout McGann qui s'approprie à merveille le rôle et Daphne Ashbrook qui passe malheureusement assez rapidement au rôle de la blonde qui crie. La suite est nettement convaincante. Malgré de chouettes moments (on voit le cloitre et l'oeil de l'harmonie), ça tire vachement en longueur, avec un Eric Robert à 11/10 sur l'échelle de Missy. Sympathique malgré tout et même l'idée du Docteur à moitié humain (c'est répété trois fois), je l'aime beaucoup. |
Avis neutre | Déposé le 14 octobre 2019 à 21:10 |
Un téléfilm assez en demi-teinte. Pour la forme, l'épisode assure pas mal. Y'a l'ambiance mi-gothique, mi-téléfilm des années 90 qui enveloppe la série et son héros de mystère, ce qui est franchement agréable. J'adore par exemple le nouveau Tardis. On dirait en effet un mélange de Jules Verne et de "Richard au pays des livres magiques" : l'ambiance sombre, le ciel ouvert sur les étoiles .. tout ça donne au Tardis un côté plus vivant que dans tout le reste de la série classique, et l'équipe du film amorce donc d'une certaine façon la nouvelle série. J'aime beaucoup aussi la scène du réveil quasi-christique de Eight et le parallèle qu'on a avec Frankenstein (c bo.) Dans cette scène, Eight a vraiment l'air perdu, faible et vulnérable, et pour moi c'est un bon point d'autant que ça tranche avec son passé d'homme-pingouin cynique et calculateur (autrement dit l'excellent septième Docteur). Pour finir avec la forme : la musique. La musique ici est entraînante, émotionnelle, et épique : on a donc là une autre amorce de la nouvelle série, et c'est plutôt accessible à un nouveau public donc car on a un rythme beaucoup plus rapide que la série classique. Pour la forme sinon : La série classique pouvait exceller pour le fond mais restait plutôt moyenne voir médiocre pour ce qui est de la forme (à quelques exceptions près) : bah ici, c'est l'inverse. La forme est sympathique, mais le fond presque inexistant. Le Maître perds toute la classe et l'élégance de ses prédécesseurs pour n'être qu'un méchant ... méchant (alors que le personnage est plus subtil et mystérieux). Le Docteur (pourtant excellent dans "The Night of the Doctor") peine selon moi à s'imposer de part un scénario qui ne lui laisse que trop peu de place pour briller, un rythme peut-être trop effréné, et aussi et surtout de part (je pense) le manichéisme du scénario. Je pense en effet qu'opposer un Docteur gentil, agréable et romantique, à un Maître méchant, méchant et méchant*, ne sert nullement nos deux personnages : ils ne en effet sont réduits qu'à des caricatures commerciales "d'eux-mêmes", et quand on connaît leur potentiel en tant que personnages, c'est franchement décevant .. Big-up sinon à la scène de la moto qui rentre dans le Tardis : elle sort un peu de nulle part, mais j'ai eu un fou-rire. Conclusion générale sinon : Le téléfilm a de vraies qualités pour la forme, mais gâche tout le potentiel qu'il a par un scénario trop manichéen, des personnages insipides et le conformisme de ce genre de productions à l'américaine. Ce téléfilm m'a donc clairement laissé sur ma fin (d'autant que McGann mérite BEAUCOUP MIEUX), mais au moins, aspect positif : comme j'ai grave envie de voir McGann au sommet de sa forme et son Docteur en proie à un cheminement plus complexe, GO BIG FINISH ! |
Seule vraie aventure à l’écran du huitième Docteur à ce jour, ce film aux airs de re-pilote déguisé pour l’audience américaine tout en voulant raviver la flamme des fans britanniques de longue date, est un hybride extrêmement bizarre mais profondément attachant, une sorte de stade intermédiaire entre la série classique et la moderne à venir.
Le premier acte est un pur régal. Sylvester McCoy est un fan absolu de la série et de son rôle. Le voir revenir pour passer le flambeau est une excellente touche de continuité. Son TARDIS macabre et gothique, l’hôpital où il termine ses jours et le montage avec la renaissance à la Frankestein est un pur bonheur. C’est dans ces scènes qu’on sent que le téléfilm veut apporter une vision sur la série. Dès la première apparition de Paul McGann, il habite le rôle. Sa crise d’identité post-régénératoire est sans aucun doute l’une des plus intéressantes que la série nous ait donné. Sa compagne-to-be, Grace, une Docteure elle aussi, charme immédiatement, et même si l’inspiration des procedural américains médicaux de l’époque se fait parfois sentir, cela ajoute un kitsch et un humour qui laissent tout sourire. Le tout avec une musique qui rappelle en tout point celle que deviendra Murray Gold, énergétique, très présente, et finalement diaboliquement efficace, qui accompagne le tandem Grace/Doctor méga efficace.
On sent tout de même venir le pot-aux-roses du scénario avec ce Maître serpent polymorphe, ainsi que beaucoup de remplissage avec Chang Lee, personnage absolument imbitable dès ses premières scènes. Le scénario tient sur un bout de papier et repose beaucoup trop sur du technoblabla pour convaincre. Avec un tel pitch basé sur la renaissance du Docteur, la quête de renaissance du Maître et le compte à rebours pour le nouveau millénaire, il aurait fallu beaucoup plus de folie avec plus de voyages dans le temps notamment. Tel quel, le TARDIS est certes magnifique… mais ne vole pas beaucoup. Au lieu de ça, on se retrouve avec un affrontement cliché qui montre les limites du Maître d’Eric Roberts, pourtant assez fun dans son surjeu du début j’ai trouvé. Comme enjeux, posséder le Docteur, on a vu mieux, même si cela se veut assurer une cohérence avec ce qui précédait.
Pire, ces séquences d’action (le climax mais aussi la course à moto) sont assez mal foutues, certes rien d’affreux pour la série et juste le reflet de l’époque (ralentis exagérés à 5 fps, cut toutes les 2 secondes…), mais après la vraie beauté du premier acte à l’hôpital et même des décors par la suite, du TARDIS à la terrasse finale, c’est un retour en arrière assez frustrant. Comme si le charme hypnotique de l’alien anglais laissait place à l'enfonçage de porte ouverte américain. Parce que l’intention est sûrement là, en effet, et que cette coproduction prend un peu de chaque monde, pour le meilleur ou pour le pire.
Et puis, le Maître d’Eric Roberts n’est pas le seul à montrer ses limites, puisque Grace devient un peu trop vite la fille impressionnable qui se fait galocher sans rien dire. Un reste du rôle d’assistante en détresse du Docteur, couplé à des dialogues pourtant assez punchy et une dynamique tout bonnement excellente avec le huitième Docteur qui préfigure plus les compagnes de la nouvelle série. A nouveau, le téléfilm est ici assez hybride et dans un entre-deux intéressant, mais assez frustrant. Daphne Ashbrook réussit tout de même à insuffler de la vie et du second degré dans son personnage.
Malgré cette fin en eau de boudin, on peut quand même compter les bonnes idées sur plus d’une main : notamment cette révélation sur le Docteur à moitié humain, un canon que les fans ont toujours préféré oublier et qui est pourtant cité à trois reprises. C’est au coeur de tout le scénario autour de l’ouverture de l’Oeil de l’Harmonie (un bon élément de mythologie par ailleurs) et aussi de la thématique de ce film de placer l’humain au centre de l'action. Tout le concept de l’épisode de surfer sur le fait que le Docteur, s’il possède bien des traits humains évidents, n’en reste pas moins un alien presque omniscient, donne lieu à de bonnes idées, que ce soit quand il essaye de voir le futur de la Terre (sur cette magnifique projection plafond du TARDIS), quand il rencontre un humain destiné à être célèbre, ou surtout quand Grace lui explique à la fin qu’elle s’est trouvée intérieurement dans toute cette histoire et que connaître le futur ne lui apporterait rien. C’est un des nombreux (tout de même) passages de l’épisode que j’ai trouvés plutôt bien écrits.
En fait je crois que, ce qui est à la fois le problème et la qualité de ce téléfilm, c’est que ce n’est pas vraiment un film, mais un épisode normal de Doctor Who qu’on a étendu à 80 minutes. Un peu longuet, comme le dit Koss. Avec tout de même ses dizaines de petites idées intéressantes, ses détails fanservices et mythologiques qui font parler les fans pendant des années encore aujourd’hui, ses personnages aussi irréguliers et ses bonnes intentions derrière un scénario de science-fiction on-ne-peut-plus basique.
Dans les fun fact, on peut noter que Christopher Eccleston et Peter Capaldi avaient été approchés pour le rôle. Marrant d’imaginer ce qu’aurait donner le téléfilm sans Paul McGann.
" est un hybride"
I see what you did.
;-)